Tour de France. Une troisième étape mouvementée

Christophe Puaud
3 Min de lecture
Anthony Turgis. Étape 3. Valenciennes - Dunkerque
Le chaos s’est invité sur la 3e étape entre Valenciennes et Dunkerque. Le maillot vert contraint à l’abandon après une lourde chute au sprint intermédiaire, et Émilien Jeannière, sprinteur du Team TotalEnergies, au sol à 300 mètres de l’arrivée… Un acte III brutal qui risque de laisser des traces.

Tension permanente et chutes en série

La troisième étape du Tour de France entre Valenciennes et Dunkerque a tenu son lot de rebondissements… même dans ce qui semblait être une journée “d’attente”. Comme le souligne Anthony Turgis : « il y a eu des séquences sous tension ». Et le constat est clair : les chutes se sont enchaînées. La plus marquante ? Celle du maillot vert Jasper Philipsen, victime d’une lourde chute au sprint intermédiaire, le contraignant à l’abandon. Un coup de théâtre dans un peloton qui paraissait jusque-là gérer l’étape avec prudence.

Final houleux et chute vendéenne

Si l’étape a semblé calme sur le papier, la tension est montée au fil des kilomètres. Le vent de face, combiné à l’enjeu du maillot jaune, a contribué à crisper un peloton de plus en plus nerveux à l’approche de l’arrivée. Dans un sprint houleux, c’est Tim Merlier (Soudal-Quickstep) qui s’impose d’un boyau devant Jonathan Milan (Lidl-Trek). Côté vendéen, Émilien Jeannière (Team TotalEnergies) n’a pas été épargné : il a chuté à seulement 300 mètres de la ligne au moment de l’emballement final. À l’issue de ce troisième acte tendu, le maillot jaune reste solidement sur les épaules de Mathieu Van Der Poel, auteur d’un début de Tour particulièrement maîtrisé.

Anthony Turgis : « Un scénario prévisible »

Anthony Turgis. Étape 3. Valenciennes - Dunkerque

Anthony Turgis : « Avec un vent de face toute la journée, on savait que le peloton resterait très compact et que chaque coureur aurait la possibilité de revenir à l’avant. Le sprint intermédiaire a d’ailleurs donné le ton de cette étape. Dans ces conditions, le sprint final s’annonçait plus ouvert que d’habitude. De notre côté, c’est frustrant : Thomas (Gachignard) fait un super boulot, et derrière, je suis là pour accompagner Émilien dans l’emballage final. Malheureusement, il chute après une vague venue de la droite qui le projette contre les barrières de sécurité. Tout le monde cherchait à se protéger du vent dans ce final sous tension. Ce genre de scénario, on pouvait clairement s’y attendre. »

Mardi 8 juillet – Étape 4 (Accidentée)

AMIENS MÉTROPOLE – ROUEN (174,5 Km)

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