Un itinéraire hors norme, entre sport et introspection
Parti de La Roche-sur-Yon, Ugo Gérard s’est lancé dans un défi personnel et solidaire de 300 km baptisé FlowQuestOdyssey. Une aventure hors normes, imaginée de bout en bout, qu’il vient de réaliser après deux années de préparation. Le parcours a été conçu comme une traversée des éléments, un voyage en immersion totale dans la nature vendéenne, en autonomie, et sans assistance directe. Il débute à La Roche-sur-Yon pour rejoindre Pornic à vélo de route. De là, cap vers Noirmoutier, toujours à vélo, avant de bifurquer vers Fromentine où l’attend la mer. Ugo enfile son harnais pour traverser en kitesurf jusqu’à l’île d’Yeu, où il entame un marathon sur l’île. Enfin, il retourne à l’eau pour une traversée à la nage depuis l’île d’Yeu jusqu’à Notre-Dame-de-Monts, avant un ultime tronçon à vélo vers la plage du Veillon à Talmont-Saint-Hilaire. Au total : 200 km de vélo, 30 km de kitesurf, 43 km de trail, et 20 km de nage hauturière.
Deux ans d’efforts, une vie en préparation
FlowQuestOdyssey, ce sont aussi des chiffres impressionnants : 850 heures d’entraînement, 24 mois de préparation, 102 semaines dont une seule de repos, pour une moyenne de 10 h 30 de travail hebdomadaire depuis janvier 2025.
- 300h de course à pied (3 200 km)
- 255h de vélo (7 000 km)
- 235h de natation (750 km)
- Et une multitude de sessions de kite, de renforcement musculaire, de lectures de vents et de courants.
« J’ai construit ce défi comme une traversée complète : physique, mentale, logistique, intérieure », confie Ugo. Sans chrono officiel ni dossard, FlowQuestOdyssey est avant tout une ligne dessinée sur la carte, entre mer et terre, entre introspection et don de soi. Longtemps sujet aux addictions, notamment à l’alcool, Ugo Gérard a vu sa trajectoire basculer après le décès de sa belle-mère, Viviane. « Ce drame n’a pas tout déclenché, mais il a marqué un tournant ». Un moment-charnière. Celui où l’on décide de vivre pleinement, de ne plus remettre à demain, de faire. Son odyssée de 300 km, construite de bout en bout, ne relève pas d’un besoin de fuite, mais d’un désir de transformation. Ugo n’efface rien : il avance avec ses failles. « Car tant qu’on est debout, on peut encore rêver fort — et marcher droit vers ce qui nous dépasse. »
Un défi sportif… mais pas que
Derrière l’effort, le sens. Ugo a voulu faire de cette odyssée une aventure engagée. Il porte deux causes qui lui tiennent à cœur : la lutte contre le cancer via l’association AVLC, et l’association Les Rêves de la Luciole qui accompagne Mya, une petite fille originaire de l’île d’Yeu. Une cagnotte est toujours ouverte pour celles et ceux qui souhaitent soutenir l’AVLC : https://www.helloasso.com/associations/avlc/formulaires/4. « Parce que nager longtemps en mer, c’est aussi penser à ceux qui se battent pour vivre ou survivre. Parce que le combat contre soi, contre la douleur ou les doutes, résonne avec d’autres luttes plus silencieuses. »
Remerciements et soutiens
Ugo n’oublie pas de remercier celles et ceux qui l’ont accompagné de près ou de loin : amis, collègues, proches. Mais aussi ses soutiens clés : la société Wiziboat aux Sables-d’Olonne, Fromentinekite (François Lefroid), le coach sportif Melvyn Mercier. Ou encore le coach mental Bruno Aïssou. FlowQuestOdyssey est une histoire personnelle devenue collective, un défi de résilience qui mêle sport, mer, transmission et sens. Une épopée moderne dessinée au cœur de la Vendée, jusqu’aux confins de l’océan.
