FC Pays de Palluau. L’Union fait la force et… le Titre

Christophe Puaud
3 Min de lecture
Ils l’ont fait. Né il y a seulement dix mois de la fusion entre Saint Paul-Maché et Saint Étienne-Palluau, le FC Pays de Palluau a su fédérer, unir, grandir… et gagner. Écarté rapidement de la montée en D2 après la trêve, le club s’est lancé à corps perdu dans la quête du critérium de Vendée. Mission accomplie pour les hommes de Franck Cormier. Un collectif né dans le défi, forgé dans l’envie. Chapeau bas, Messieurs !

FCPP : une fusion, une famille et un trophée !

Dans cette grande famille du FC Pays de Palluau, les frères Masséaux incarnent à merveille l’esprit de cette fusion réussie. Brice, 29 ans, à gauche sur la photo, symbolise la résilience et l’intégrité sur le terrain. Kévin, 35 ans, à droite, joue le rôle du grand frère, le sage du vestiaire. Ensemble, ils ont accompagné et porté cette montée en puissance qui fait aujourd’hui rayonner tout un club.

Brice Masséaux : « Une fusion réussie et aboutie »

Brice Masséaux : « On ne va pas se mentir, à la fin de la saison dernière, c’était le flou total. L’avenir était incertain, et même si la fusion a été une bonne nouvelle sur le papier, les deux clubs n’étaient pas au mieux à ce moment-là. Petit à petit, on a senti que quelque chose prenait forme, que le groupe se construisait. Mais quand la montée s’est envolée après la trêve, ça nous a mis un vrai coup au moral. C’est là que Franck, notre coach, a changé la donne. Il nous a fixé une mission claire : tout miser sur le Critérium de Vendée. Ça nous a redonné un objectif, une énergie. On a joué le jeu… et vous connaissez la suite ! »

Kévin Masséaux : « Ce trophée est une véritable récompense »

Kévin Masséaux : « Ce trophée vient couronner, dès notre première année d’existence, un état d’esprit irréprochable. Le championnat ? L’objectif était clairement atteignable, mais il nous a manqué un brin de régularité et d’expérience, notamment lors d’une rencontre charnière en début d’année. On aurait aimé aller titiller Saint-Gilles/Saint-Hilaire, mais le temps a fait son œuvre. On apprend de ses erreurs, comme on dit. Alors on s’est remobilisés autour de la coupe, et dès les quarts, un véritable engouement est né. On s’est pris au jeu avec passion… et le scénario final est simplement inoubliable. »

Partager