Handball. La Roche VH : La D2, et maintenant s’y faire une place !

Christophe Puaud
3 Min de lecture
La Roche Vendée Handball. D2 Féminine.
Ophélie Charbonneau (notre photo) est à la tête de La Roche Vendée Handball pour sa première saison en D2. Avec un recrutement désormais bouclé et une stratégie bien définie, le club vendéen entame une nouvelle étape de son développement. Ce projet, mûri depuis quatre ans, entre enfin dans sa phase concrète. Pour la coach, l’ambition est claire : s’installer durablement à ce niveau national.

La Roche VH entre dans le monde pro

Quatre années… de réflexion, de travail, d’ambition, d’énergie et parfois même d’interrogation. Mais au bout du chemin, un aboutissement concret : La Roche Vendée Handball accède à la D2. Une montée qui sonne comme la récompense d’un long processus de structuration, mené tambour battant par Ophélie Charbonneau, technicienne investie et pilier du projet, et Joël Soulard, le président. « On passe du niveau amateur au monde professionnel, glisse-t-elle. Cela fait quatre ans que l’on construit pour atteindre enfin ce niveau de compétition. Le premier objectif du club est atteint ! » À ses côtés, Arnaud Gandais, figure reconnue dans le handball français, a apporté une dimension supplémentaire au projet, notamment sur les plans sportif et financier. « On a ramené une vraie dynamique dans notre structuration vers le haut niveau. Place désormais à la stabilité, et à la découverte de cette D2 où l’on veut s’installer durablement. »

Un pied en D2, les deux dans le concret

Si les certitudes sont encore rares à quelques semaines du coup d’envoi, les ambitions, elles, débordent. « On ne peut pas dire qu’on a des certitudes, mais de l’envie, oui. On sera le petit poucet, mais on veut exister et gagner un maximum de matchs. » Le club yonnais, fort d’un budget compris entre 700 000 et 800 000 €, avance avec sérénité. Le recrutement est bouclé, avec six renforts : Laëtitia Saibou (gardienne), Assa Cissoko-Dabo (arrière gauche), Énola Grollier (demi-centre), Zoé Deschamps-Gallant (ailière droite), ainsi que Bila Peneaud et Maéva Coulibaly (pivots). Reste une inconnue : la composition de la poule. « À ce jour, nous ne sommes que sept équipes. D’autres attendent une validation financière. La poule ne devrait pas excéder douze clubs », confie la coach. En attendant, la phase de transition est maîtrisée, et l’équipe peut désormais se projeter sereinement. La salle du Sully devrait retrouver son bouillant public, et deux rencontres se dérouleront même au Vendespace, histoire de donner encore plus d’écho à cette nouvelle aventure.

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