Un départ calme… jusqu’au sprint
Le peloton s’élance de Saint-Méen-le-Grand, sous le signe de l’hommage à Louison Bobet, cent ans après sa naissance. Aucun coureur ne tente d’échappée durant la première moitié d’étape, le vent de face freinant les initiatives. Le sprint intermédiaire de Vitré (km 85,5) est dominé par Jonathan Milan, encore une fois le plus rapide devant un peloton groupé.
Burgaudeau et Vercher enflamment l’étape
Peu après ce sprint, Mathieu Burgaudeau et Mattéo Vercher (Team TotalEnergies) décident de lancer les hostilités au km 90. Le duo vendéen prend jusqu’à une minute d’avance, résiste dans la côte de Nuillé-sur-Vil coin, et fait preuve de courage et d’abnégation. Burgaudeau tentera même un dernier baroud en solo, avant de céder à 10 km de l’arrivée. Ils auront offert près de 70 km de spectacle, et seront récompensés — chacun – du prix de la combativité.
Milan s’impose en puissance
Dans un final tendu et rapide, Tim Merlier revient de crevaison, Wout van Aert se mêle à la lutte, mais c’est bien Jonathan Milan (Lidl-Trek) qui remporte sa première victoire d’étape sur le Tour, avec un sprint maîtrisé à la perfection. Une étape longtemps marquée par la fierté vendéenne, grâce à Burgaudeau et Vercher, avant le coup de force du géant italien.
Mathieu Burgaudeau : « Avec Mattéo, c’était un vrai kiff !«
« À l’origine, je devais partir seul sur cette échappée. Après une première tentative qui n’a pas abouti, Mattéo me lance : “On y va !” Et c’est là que tout a commencé. J’étais vraiment soulagé de ne pas être seul, et en plus, le partager avec un pote, c’était un vrai kiff. L’effort à deux, on ne va pas se mentir, c’était dur. Les relais s’enchaînaient très vite. Mais ça restera un super souvenir.
Avec deux gars de plus aussi motivés, je pense sincèrement qu’on aurait pu aller au bout. »
Dimanche 13 juillet – Étape 9 (Plat)
Chinon – Châteauroux (174,1 km / 1400m D+)