Tour de France. Burgaudeau tente, le peloton reprend

Christophe Puaud
3 Min de lecture
Mathieu Burgaudeau. Étape 17. Tour de France 2025. Toulouse.
Un quatuor s’est rapidement détaché sur cette 17e étape entre Bollène et Valence. Fidèle à son tempérament offensif, l’infatigable Mathieu Burgaudeau faisait partie de l’échappée. Repris à seulement 8 kilomètres de l’arrivée, le Noirmoutrin du Team TotalEnergies a une nouvelle fois fait parler son panache. Burgaudeau, c’est le visage du cyclisme vendéen : généreux, combatif, authentique. (Crédit photo : @teamtotalenergies).

Burgaudeau à l’avant, le panache vendéen

Mathieu Burgaudeau. Étape 17. Tour de France 2025. Toulouse.

Au lendemain des premières grandes manœuvres en montagne, la 17ᵉ étape du Tour de France offrait un terrain plus ouvert entre Bollène et Valence. Pourtant promise aux sprinteurs, la journée a d’abord souri aux baroudeurs, bien décidés à bousculer le scénario. Parmi eux, Mathieu Burgaudeau, toujours aussi offensif, s’est illustré dans un quatuor d’échappés avec Pacher, Abrahamsen et Albanese. Présent dès les premières attaques, le Vendéen a animé l’étape, notamment dans l’ascension du col du Pertuis, avant que le peloton ne reprenne la main à 8 km de l’arrivée.

Milan encore plus fort, Burgaudeau valeureux

Mathieu Burgaudeau. Étape 17. Tour de France 2025. Toulouse.

Sous une pluie tenace et dans un final marqué par les chutes, Jonathan Milan (Lidl-Trek) a parfaitement profité du travail de Quinn Simmons pour signer sa deuxième victoire sur cette édition, après Laval. Le peloton s’est imposé face aux échappés du jour, mais la prestation de Mathieu Burgaudeau, offensif et régulier depuis le départ du Tour, confirme son rôle d’acteur majeur de cette Grande Boucle. Avant les Alpes, le Vendéen aura marqué les esprits par sa ténacité.

« À quatre, vent de face, c’était compliqué d’espérer »

Mathieu Burgaudeau. Étape 17. Tour de France 2025. Toulouse.

Mathieu Burgaudeau : « L’objectif, c’était d’avoir un coureur à l’avant. On aurait aimé être plus nombreux, car, avec le vent de face, on savait que ça allait être compliqué. L’issue nous paraissait déjà écrite. La pluie dans le final aurait pu tout changer, mais je suis content d’avoir animé la course avec mes compagnons d’échappée, notamment Abrahamsen, qui confirme qu’il est un coureur très solide. »

Jeudi 24 juillet – Étape 18 (Montagne)

VIF – COURCHEVEL COL DE LA LOZE (171,5 km/5450m D+)

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